Non seulement les prix artificiellement gonflés des logement font en sorte que déjà plusieurs de nos concitoyens se retrouvent dans la rue, mais tragiquement ils perdront leur seul support émotionnel dans la vie, ces animaux de compagnie abandonnées non pas par négligence mais par la seule force de la crise de logement, de la bulle spéculative de l’immobilier au Québec, des augmentations ridicules de loyers pendant que partout au reste du Canada les loyers sont à la baisse depuis au moins 2023. Au Québec, le gouvernement les codifie dans ses lois comme une obligation absolue d’augmenter.
Ces animaux seront fort probablement euthanasiés à la commande de locateurs assoifés de sang et de misère humaine au nom du profit. Nous allons tous mourir pour que ces connards continuent à foutre le bordel.
Je ne suis jamais à Montréal pendant cet horrible drame humain que le jour de déménagement (coïncidant avec un autre jour honteux, le jour du Canada, devenu symbole de génocide pur), moment le plus sombre dans l’existence humaine, ce moment de extraction forcée des humains de leur habitat, ce moment où tu vois des gens tellement désemparés, laissant derrière soi des objets de valoir sentimentale et même des êtres chers… lorsque la ville croule sous les gémissements, pleurs et cris de désespoir humain. Je ne suis pas là, mais je l’entend pareil ce désespoir.
À bas ce capitalisme à marde. À bas la monarchie.
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I just can’t…